On aime le graphisme précieux de ce peintre discret et puissant au physique d’athlète américain.

Signes et tourbillons, Pleines lunes, Monochromes, Scarifications et Chemises du Chasseur sont ses sujets de prédilection.

Dans le même temps certains thèmes lourds de détermination lèstent son discours.

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Souleymane Keïta rêve du monochrome parfait. Il se met dans le prolongement du 6ème principe général de Ad Reihardt qui  prescrit : « la forme pure, la couleur pure et le pur monochrome ».

L’attachement au monochrome confesse ainsi un souci et un besoin de pureté et de simplicité susceptibles d’interroger l’essence même de la peinture.

On retrouve cette esthétique et cette éthique de la simplication dans les monochromes de Souleymane Keïta qui visent à exprimer le plus de choses possible avec le moins de couleurs possible.

Photo 1 : ©Matar Ndour
Photo 2 : ©Serge Villain